Hier les clous s'enfonçaient bien, aujourd'hui ils se tordent...

Le charpentier réfléchit... la pluie s'arrête il faut se remettre en route.

Nous sommes nombreux pour cette dernière journée de chantier, Jacky, Francis, Jean-Pierre, Sébastien, Aurore, Bernard, Estelle au repas, Mattis et Charles au ballon de foot, Benoît, Vincent qui passe dire bonjour, et Myriam... Il faudrait finir de latter... allez on y va.

En bas, on range, les gravats et les vieilles lattes. On fait des tas. On prend aussi des photos du grenier éclairé comme jamais. Le temps va mieux.

Entre deux coups de marteaux on discute Europe.

On démonte l'échafaudage de la cheminée en se méfiant de la terre battue mouillée... Jacky a failli passer a travers hier.

On s'attache aux détails.

Après le déjeuner, il faut vite emballer la maison.

On s'y met tous.

Bâches, tôles ou sourire, tout est bon pour protéger la vielle dame.

A la fin on dirait la maison des schtroumpfs...

Mais nos schtroumpfs à nous boivent de la bière à l'ombre...

N'hésitez pas à rendre visite à la maison de Pierre qui roule histoire qu'elle ne s'ennuie pas trop.

Et puis surprise le clafoutis (au pomme) est arrivé, apporté par Annick.

Au début on a dit non non. Finalement on en a repris 2 fois, à l'ombre.

Et à la fin, ça nous donne une maison sans tuile - on dirait qu'elle a perdu ses cheveux - et des lattes droites avec une jolie courbe toute en souplesse.

A demain pour la fin de l'étape 1.

Le maçon lui s'est transformé en charpentier. Il a recalé la charpente. Dans ce cas là, recalé n'est pas vraiment un bon mot, il s'agit d'aligner des chevrons tordus qui de fait ne veulent pas s'aligner,et en plus il faut tordre les chevrons qui sont droits. Ils ne se laissent pas faire ! Le tout ne tient pas vraiment et plus on y touche moins ça tient !

Le coyau est un élément qui s'intègre dans une charpente. Cette pièce en bois se fixe au niveau de la partie inférieure d'un chevron et déborde sur l'entablement. Placée obliquement, elle permet de diminuer la pente du toit au niveau de l'égout, et ainsi de mieux évacuer les eaux de pluie et de protéger la charpente et les murs de l'humidité. En effet, elle permet le prolongement de la toiture au-delà des limites des murs. Par extension, le coyau désigne l'ensemble de la toiture où la pente est moins raide

et maintenant en image...

Et le voilà posé le coyau, en chêne de la scierie de Méobecq. Ce petit geste, c'est un peu la signature du charpentier.

A force de monter des briques en haut... la cheminée prend forme (pourvu qu'on nous demande pas de la redescendre en bas !)

Et la voici de l'autre côté... Notez la finition élégante de la cheminée réalisée par la maçon.

Et comme d'habitude Patrick a dit : "les tuiles qui sont en haut, faut les mettre en bas" allez c'est reparti. Ariane fait une passe à Francis qui en profite pour dribbler et faire ensuite une passe à Bernard, qui fera lui aussi une passe à Sébastien et Vincent, le jeu est beau et bien collectif.

A la fin on est content on boit du jus de pomme... mais pas que.

Demain on nous annonce 30°... c'est sûr, si quelqu'un passe à 15h00 avec un clafoutis et des boissons fraiches, il sera le bienvenu.

On a d'abord descendu des tuiles... et hop.

On a remonté les belles briques de Lorne... Toutes !

On a (bien-bien) mangé !

et la première cheminée a bien avancé...